C’est une tradition de longue date dans la famille Oldenziel : à la fin de l’année, les membres de la famille écrivent une ‘lettre de Noël’ aux connaissances et famille aux Pays-Bas, pour raconter ce que qu’ils ont vecu. Voici le texte de votre bloggeur préféré sur l’an 2017,traduit(librement) du néerlandais
A l’heure d’écrire ces lignes, j’ai mis des fleurs dans une vase. Je viens de dire au revoir à la compagnie de navigation ‘Schuttevaer’,là où je guidais depuis six ans sur les bateaux mouches. Une séparation ‘forcée’ : mon job a été repris par un système automatique que les capitaines manipulent facilement. Si je ne suis pas triste de ne plus avoir ce job ‘à côté’ qui devenait de plus en plus ennuyeux au fil du temps, les collègues et l’ambiance me manqueront.
Le contact avec cette entreprise familiale ne disparaîtra par ailleurs pas. Il est un de mes ‘partenaires’ de ce qui sera mon nouveau ‘job d’à côté’ : guide touristique. De par des liens sur des sites web (le link building, comme on l’appelle dans le jargon’),je parviens à avoir des clients. Terme officiel : je préfère parler ‘visiteur’. J’ai passé mon ‘examen de guide auprès de l’office du tourisme (que le commerce a force à nommer ‘Marketing Utrecht’) en octobre, et qui est par la même occasion également un de mes mandataires. Je me distingue des autres guides par ma connaissance de langues et le programme (combinaison visite guidée et visite de musée) que je propose, avec des rabais ici et là.
Le travail de guide se combine en partie avec le journalisme : j’écris régulièrement des articles sur l’histoire de la ville pour des médias locaux. J’aimerais bien faire plus dans ce domaine, du journalisme d’investigation, mais le marché se transforme :il est par ailleurs intéressant de suivre l’évolution du métier à une époque où la digitalisation et la technologie joue un rôle important.
Le troisième vecteur de mon travail sont les traductions. Dans ce cadre, j’ai ajouté une nouvelle corde à mon arc cette année : l’interprétation. C’est-à-dire la traduction simultanée, à l’orale. Ce qui m’a bien plu, et qui développe encore ma polyvalence.
Une qualité que j’utilise également dans mon environnement direct. En novembre, j’ai été réelu (le mot est cher, les gens sont des moutons) sous acclamation au comité de gestion de l’association des propriétaires du complexe d’appartements que j’habite. Nous sommes quatre et gérons, ensemble avec un gérant professionnel, le complexe de 48 appartements situé dans un ancien monastère au centre-ville d’Utrecht. Avec quatre membres, on peut faire plus que nécessaire, le plus grand défi de cette année est le remplacement des tuyaux de chauffage qui ont passé la date d’expiration (30 ans).
Je suis bien évidemment toujours sportif : le tennis en particulier. Cet automne, notre équipe est passé à côté du titre interclub, pour un match (=point). Il faut parfois savoir donner à l’adversaire. Individuellement, j’ai remporté mon premier tournoi (ouvert) en mars, sur les courts de mon ancien club. Il faut croire que la nostalgie rend plus fort…
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