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Quatre jours après une défaite humiliante contre La Bulgarie (1-2), les Pays-Bas ont renoué avec la victoire en venant à bout de la Slovaquie, mercredi à Rotterdam. Sans vraiment convaincre.

Les buts sont tombés des pieds du défenseur Slovaque Santala sur un centre du revenant Affelay (7^e),  Van der Vaart a doublé la mise sur assist de Huntelaar (75^e). Ce furent quelques rares ‘sommets’ d’une rencontre (remake du 1/8 finale du CDM 2010) assez terne. Le plus souvent incapables d’accélérer le jeu face à une Slovaquie certes très défensive, les Néerlandais ont fait en plus souci en défense, incapables de relancer. Si la Slovaquie n’en a pas profité, il en ira autrement lorsque les Ozil ou Cristiano Ronaldo se présenteront face aux ‘Oranje’ dans deux semaines.

A la 15^e seconde déjà, les défenseurs Bouma et Heitinga se sont télescopés, preuve du désarroi qui règne au sein d’une équipe qui restait sur quatre défaites en sept matches (la défaite chez le Bayern il y a huit jours compris). S’il a fini la première mi-temps, Bouma a par la suite été emmené à l’hôpital. Quant à Wesley Sneijder, touché à la cheville, il a du quitter la pelouse en début de seconde période. Le meneur de l’Inter n’en est pas à sa première blessure cette saison. Il a été remplacé par Rafael Van der Vaart.

Ironiquement, ce changement a amélioré le jeu des ‘Oranje, le milieu de Tottenham doublant la mise (75^e). Autre point encourageant : la rentrée d’Ibrahim Affelay. Même s’il manque encore de rythme, l’ailier de Barcelone a plu par ses accélérations, dont une a provoqué l’ouverture du score.

Mais ces petits rayons de soleil n’ont de loin pas encore dissipés les nuages qui planent au-dessus de l’équipe orange. Pour l’instant, trop de joueurs n’ont pas l’influence qu’ils devraient avoir sur le jeu : Sneijder en petite forme, Van Persie qui cherche vainement sa position, Robben pas (encore ?) au sommet.  Et le rythme de jeu est souvent bien trop lent. Le dernier match amical samedi contre l’Irlande du Nord ne sera pas de trop pour se donner confiance avant un Euro qui s’annonce difficile.