En s’imposant largement (8-1) face à un Team Canada inefficace et qui a totalement lâché prise en fin de match, Davos s’est qualifié pour les demi-finales de ‘sa’ Coupe Spengler.

Les hôtes craignaient ce match pourtant comme la peste. Comment sinon expliquer la tactique défensive adopté en début de match ?  La vague canadienne attendue ne sera pourtant que constitué que de quelques goûtes d’eau. Incapables de profiter des quatre supériorités numériques qui s’offrirent à eux lors des vingt premières minutes, les Canucks virent même Sykora exploiter un contre solitaire.

Etrangement inefficaces, parfois brouillons, les Canadiens virent leur gardien se faire surprendre, en cours de deuxième période, par un tir certes surpuissant de Sykora, l’ homme providentiel Et même si la réduction du score de Pelletier en fin de tiers médian offrait de nouvelles perspectives, cet espoir ne sera que de courte durée.  Le temps qu’il a fallu à Earl, un des meilleurs Davosiens, de montrer toute l’étendue de sa classe.

L’Américain – venu en renfort – se fit tout d’abord l’auteur d’un numéro à la Messi : en supériorité numérique, il passa en revue toute la défense des Canucks, contourna la cage avant de servir Sejna sur un plateau. Quatre minutes plus tard, il inscrivit lui-même son nom sur la liste des buteurs. Cette réussite fut en réalité un autogoal du gardien canadien qui montra tout le désarroi qui régnait dans son équipe.

Sachant qu’ils avaient un match supplémentaire à disputer (jeudi soir contre Wolfsbourg, autre équipe en manque d’efficacité), les Canadiens lâchèrent définitivement prise pour laisser libre l’ équipe hôte. Le public davosien et les téléspectateurs eurent alors l’occasion de se rincer l’œil : ‘Le Barcelone des Alpes’ fit valoir toute sa classe. Sykora réussit le triplé au terme d’un somptueux mouvement, Sejna, Bürgler et Brendl démontrèrent eux aussi que les déclarations de leur entraîneur dans un interview paru récemment ne sont pas des paroles en l’air. Ce Davos-là avait des airs du FC Barcelone, alliant fougue, technique et créativité, en plus de la discipline démontré des le début du match.

L’ équipe hôte est ainsi directement qualifié pour les demi-finales, ce qui lui permettra de se reposer en ce jeudi. Il croisera les crosses vendredi avec Vitkovice ou Kloten pour une place en finale. Un écueil de loin pas impossible à surmonter. Sur les hauteurs grisonnes, on rêve déjà une finale samedi sur le coup de midi. Et on le sait, les rêves sont là pour être réalisés…

La fiche du match

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